Invitation terrienne (Version longue)
Entrez dans le creux du tronc d'un arbre. ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . L'escalade de la gorge laisse apparaître des couches ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ d'une coupe jamais bue, faite avec la dureté de la pierre, quand se martèle un mariage élémentaire.
Ce chemin de forêt ouvre à celui ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . Car sur une manière de dôme ont repoussé d'autres troncs ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . Par trois, quatre souvent. Feux d'artifice de bois qui jaillissent en fontaines ascensionnelles.
Alors que cinq ans en arrière, ces troncs gisaient décapités.¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . Délaissés pour compte. Comme si cela suffisait pour que n'existe plus l'esprit ! L'âme végétale est la plus résistante, la plus tenace. ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . Et de nécropole ciel ouvert en hypogée criblée de mousses, ne peut-on voir un début de ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ?
Vous voyez, aucune mystique.
L'arbre se travaille comme sa propre ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . Toutefois en attente peut-être d'un introspecteur - voyez explorateurs, archéologues - qui se prêtera au rite poétique ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ .
Et cette découverte, cette invention signifie la naissance toujours continuée ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ l. Dès lors que je peux me lover dans l'ouverture du tronc en forme qui de sarcophage, qui de siège de dentiste ; qui deviendrai-je sinon le ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ .
Je serai ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ tout temps restera en moi.
Pour l'instant la forme vide d'elle-même - mais doit-elle réellement se remplir ? - dans la tronc ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ du pourrissement ; cette forme pleine d'une vision future se dessine à chaque instant dans le tracé plus ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ , tournant grossièrement des coudes jusqu'au cercle des ramilles supérieures, -enchevêtrées en d'innombrables accouplements magiques, l'arbre façonne un cocon de lune invisible-, tout cela crayonne une crypte céleste.
Quand mon cur, cet il lui aussi sans paupières, s'affranchit par la danse mathématique des écorces et des couleurs,¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ . J'ai ce sentiment de générosité infinie d'un dieu qui vient me faire la cour.